Synopsis : Au cœur de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, une carrière de granit où près de 2.500 personnes, hommes, femmes et enfants, travaillent dans des conditions dantesques pour trouver les faibles ressources qui leur permettent de survivre au quotidien.
Mais en 2014, la révolution est passée par là et a soufflé sur les esprits, un vent d’émancipation et d’espoir. Une certaine audace…
Et voilà que les mineurs envisagent un avenir meilleur en se libérant du joug des intermédiaires pour vendre directement le fruit de leur travail. Le film est une plongée dans la vie de ces mineurs, dans la tendresse inattendue autant que dans la profondeur d’âme et de réflexion dont ils font preuve.
Détails:
- Réalisateur : Chloé Aïcha Boro
- Genre : Documentaire
- Nationalité : Burkina-Faso
- Date de sortie : 2019
- Durée : 80min
- Récompenses : l’Étalon d’or du documentaire au Fespaco 2019
Dimanche 22 MARS à 17h00
Grand Amphi de Strate Ecole de Design
(Voir onglet infos pratiques)
Débat animé
par Claude Fischer Herzog, présidente d’EURAFRICLAP et directrice du festival Une Semaine Eurafricaine au Cinéma.
Avec LARABIE DIMZOURÉ, fille de la réalisatrice et
HÉLOISE PAWOLIDA, monteuse du film.
La soirée sera clôturé au son de la musique et des chants de
BAKARI DIARRA, griot multi instrumentiste burkinabé.
A ne pas manquer!
Chloé Aïcha Boro : Née en 1978 au Burkina-Faso. Après des études en Lettres modernes, Chloé Aïcha Boro devient écrivaine en publiant en 2006 un roman remarqué, Paroles d’orpheline. Après avoir collaboré à plusieurs revues et journaux burkinabés (La voix du Sahel, Le Marabout) elle fait ses armes dans l’audiovisuel au Burkina-Faso, dans la présentation et la réalisation de sujets pour des émissions de radio et de télévision.
Aïcha Boro s’initiera au cinéma par des Master Class et par la volonté de réussir sa passion en auto-produisant ses premiers films. » une cour entre deux mondes » puis son 2eme long-métrage documentaire, » France au revoir , le nouveau commerce triangulaire « , un film sur le circuit du coton.
Bakary Diarra : Né en 1974 à Djibasso, un village au nord du Burkina Faso Issu d’une famille de griots, Bakary perpétue à sa façon la musique du grand mandingue, comme son père et le père de celui-ci. Son école de formation se fait à l’occasion des mariages, baptêmes et fêtes traditionnelles. Grâce à cette expérience, il maîtrise les instruments traditionnels : balafon, djembé, doum-doum, bara, kora, kanian, n’goni..
Nous vous attendons nombreux!